Chasseur de datas qui perd la tête ou chasseur de tête qui en perd ses datas ?
Face à notre grand sujet du Big data, nos cousins du conseil en recrutement semblent se poser les bonnes questions.
MG Partners souligne en effet la difficulté de trier les données utiles à la sélection de candidats mais aussi les limites légales ou éthiques acceptables http://bit.ly/1GtceGA.
La valeur de la data appliquée au candidat : la « Candi-data », nous paraît tout aussi questionnable : quel serait le faisceau d’indices pertinents pour évaluer les compétences, l’expérience, les savoir-faire et savoir-être d’une personne, si possible dans une vision dynamique ?
Quel serait l’étalon permettant de savoir sur quels périmètres et pendant quelle période une collaboration entre une personne et une organisation produira de la valeur ajoutée et sera satisfaisante pour les deux parties ?
Se posera encore la question de la juste complémentarité entre l’homme et la machine sur une tâche aussi complexe.
En attendant l’avènement de ce cyber recruteur et à défaut de pouvoir livrer les 5 pattes du mouton rêvé par les entreprises, il aura sans doute pour longtemps sa disposition, les 5 gigas de données compilées, les 5 kilos de CV collectés, les 5 typologies de candidats identifiées : autant d’indicateurs de sa perplexité.
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