« PAS DE PRÊT POUR VOUS M. DUPONT, VOUS N’AVEZ EFFECTUÉ QUE 198 000 PAS LE MOIS DERNIER »…
Les (Big) Data envahissent notre quotidien. Et elles sont de plus en plus intrusives, touchant parfois à l’intime, quand votre smartphone ou votre bracelet connecté mesure vos pas, vos rythmes de sommeil, pourquoi pas votre rythme cardiaque ou votre tension. À qui appartiennent ces données ? Sont-elles confidentielles ? Sont-elles fiables ?
Le Quantified Self
C’est la mode. Sans doute une tendance lourde. « je me mesure, tu te mesures, nous nous… comparons ». Nous nous bardons d’objets connectés qui sous couvert de nous mesurer, de nous fournir un (bio)feedback et de nous comparer à nos congénères, aspirent vers le Cloud plus ou moins à notre insu une quantité vertigineuse de données personnelles et confidentielles.
Ces données, de fait, semblent bien nous échapper.
Mais de l’autre côté du Cloud, dans un avenir pas si lointain, vous trouverez très certainement votre médecin, la Sécurité Sociale, et pourquoi pas votre mutuelle, votre assureur, votre banque…
La véracité des données
Au delà des débats sur l’éthique, la nécessité ou encore l’économie d’une telle évolution, il reste le problème essentiel de la véracité des données.
Toutes ces mesures sont-elles fiables ? Non.
J’ai récemment comparé deux podomètres sur un même parcours. 32 000 pas pour l’un. 20 000 pas pour l’autre… Un écart sidérant de 60% ! Un abysse qui pourrait bien vous coûter une surprime, un refus de prêt ou encore une amende de la Sécurité Sociale…
Les dangers d’un Big Data sans Big Certification des données…
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